L'art de se raconter des histoires.

Et de ne pas regarder au bon endroit...

Hello toi qui lis cette newsletter,

🕕 L'heure est au bilan !

Perso, en cette fin d’année, c’est un peu le chaos (toute proportion gardée)... J’ai l’impression que ma boîte crânienne est trop petite pour mon cerveau !

Je trouvais intéressant de te partager ce sentiment qui m’habite depuis quelques semaines, je me dis que ça pourrait faire écho à ce que tu vis.

Aujourd’hui, je vais donc te parler de :

- Costume trop petit

- Comment on se raconte des histoires

- Prendre du recul

- Regarder au bon endroit

As-tu déjà eu ce sentiment qu’il est temps de passer sur la marche du dessus ?

Comme si ton costume était devenu un peu trop petit.

Ta peau un peu trop tendue.

C’est ce que je vis depuis un moment.

Je sens que ces 15 dernières années m’ont beaucoup apporté. J’ai grandi, appris, évolué, testé, raté et entrepris.

15 ans, ce n’est pas rien, mais c’est passé en un rien de temps !

Alors j’ai décidé de faire ce que je n’avais pas encore fait :

- Écrire 2 newsletters

- Lancer 2 podcasts

- Me faire aider pour mon contenu Instagram

- Suivre une formation avec Maud Alavès (une papesse du personal branding)

pour faire entendre ma voix sur LinkedIn.

La fin de l’année, c’est souvent l’heure du bilan… Je te livre le mien en espérant qu’il t’inspirera pour le tien.

Les newsletters et podcasts 🎧

Une « Clouer le bec au patriarcat » et l’autre « T’es pas toute seule » que tu es en train de lire (merci pour ça 😉)

✔️ J’ai envoyé 2 newsletters pour Clouer le bec.

✔️ Celle-ci est la deuxième pour T’es pas toute seule.

✔️ J’ai enregistré 10 épisodes de podcast pour T’es pas toute seule.

✔️ 3 pour Clouer le bec.

Résultats pour les newsletters :

• des taux d’ouverture au-delà de 70 % (est-ce l’effet de nouveauté ?)

• peu d’interactions (les gens n’ont pas encore l’habitude de pouvoir interagir)

• des retours positifs et bienveillants

Mon sentiment de satisfaction ? Il est assez peu élevé. Je m’en fiche des résultats, je sais que tout ça, c’est une affaire de régularité, de temps, de patience et d’ajustements.

Sauf que là… Je suis en train de me raconter des histoires !

Je ne m’en fiche pas des résultats.

Mais le truc, c’est que je n’ai pas eu l’habitude de devoir attendre pour en avoir.

Je t’explique :

Quand je me suis lancée il y a 15 ans, j’ai participé une fois par mois à une émission de radio pendant plusieurs années. L’émission était en direct, j’avais des résultats instantanés (demande de rdv, inscriptions aux conférences…).

J’écrivais aussi une chronique dans un journal belge, la chronique était publiée : résultats instantanés !

Ce que je n’avais pas réalisé, c’est que pour ces résultats instantanés, d’autres avaient œuvré avant moi : chaîne de radio de plusieurs décennies et journal vieux comme la Belgique (ou presque).

Les résultats que j’obtenais n’étaient donc pas le fruit de mon intervention (si un peu quand même, mais tu vois ce que je veux dire).

D’autres avaient fait le job de la notoriété, de la patience et de la régularité. En fait, je récoltais les fruits d’un travail de longue haleine.

Ce constat, je l’applique à tous les médias que j’ai lancés cette année. C’est-à-dire mes 2 podcasts et mes 2 newsletters.

En quoi ça m’aide ?

Je ne vais pas te mentir, ça ne m’a pas aidé à alimenter la pompe à courage. C’est toujours aussi fastidieux pour moi de devoir faire ce travail de fourmi.

Par contre, ça m’a aidé à prendre du recul, à ne pas désespérer, à inscrire tout ça dans une vision à long terme et à… PATIENTER.

Il faut maintenant que je trouve un moyen moins énergivore de m’organiser, que j’automatise, structure, etc. C’est en cours, je t’en parlerai une prochaine fois.

Instagram

J’ai abandonné. Ce n’est pas mon média. Je n’aime pas les contenus trop courts qui empêchent le développement d’idées et qui doivent donner des coups de poings pour être lus genre « les 3 meilleures façons pour… ».

Je ne m’y retrouve pas ! (À ce jour, je ne sais pas si c’est une pause ou une décision.)

LinkedIn

Bon, il reste LinkedIn. Voici le lien vers mon profil si tu veux venir jeter un oeil. Je n’avais pas encore investi dans ce réseau, mais je suis depuis longtemps Maud au travers de sa newsletter Les persos de Maud (je te suggère vivement de t’abonner à sa NL) et au travers de ses posts LinkedIn.

Elle a lancé une formation en beta test. J’ai posé ma candidature, on a fait un call de 20’ et j’ai été prise 😁.

Au-delà de tout l’aspect technique de LinkedIn : l’écriture de posts, la ligne éditoriale, le personal branding, etc. Il y a surtout un enjeu pour moi : qu’est-ce que j’ai à dire et à qui ?

➡️ Comment je dose mon côté militante ?

➡️ C’est quoi un post dont je serais fière ?

➡️ Comment sortir du lot ?

Et là, j’ai l’impression d’être sur le programme essorage de la machine à laver. Je ne trouve pas mon essence. Tu sais, cette petite goutte qui fait toute la différence et à travers laquelle tu es 100 % toi…

Pourtant, on ne peut pas dire que je pars de 0. J’ai 15 ans d’accompagnement derrière moi, 5 livres, des dizaines d’articles écrits et des émissions de radio. J’ai largement de quoi remplir des pages et des pages avec tout ce que j’ai entendu dans ma vie de coach.

Alors, qu’est-ce qui coince ?

Eh bien, j’ai peur de ne pas correspondre au format des posts LinkedIn. Moi, Julie, moi qui, sur ma cheville droite, ai fait tatouer le mot « électron libre », j’ai peur de ne pas correspondre au cadre.

Quelle blague ! Mais identifier ça, m’a permis de prendre du recul.

Je vois deux morales à cette histoire :

- Se raconter des histoires est le meilleur moyen de rester au statu quo

- Bien se connaître est une clé pour lever les blocages et prendre du recul

Bon, au final, tout ça pour te dire quoi ?

Eh bien, que quand quelque chose bloque, ce n’est pas forcément parce qu’Uranus est en Pluton ou parce que l’univers ne veut pas ou…

✋ STOP

C’est, aussi, parfois parce que tu te racontes des histoires et que tu ne regardes pas au bon endroit, c'est-à-dire : en toi-même !

(Au passage, c’est vraiment plus facile si tu te fais coacher)

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

Je te dis à très vite et si tu as des questions ou envie de papoter, n’hésite pas ! Tu peux répondre directement à ce message.

Ps : j’ai écrit cette newsletter devant les 2 chaudières en panne de mon immeuble que je me suis proposé de relancer régulièrement en attendant leur réparation. Je n’aurais jamais imaginé que 2 chaudières m’inspireraient autant 😅. Je t’en parlerai prochainement !